🛡️ Objets connectés en entreprise : menace invisible mais bien réelle

📲 C’est quoi un objet connecté, concrètement ?

Cela inclut par exemple :

  • des caméras de vidéosurveillance IP
  • des imprimantes réseau
  • des badges d’accès ou contrôleurs domotiques
  • des capteurs de température ou prises intelligentes
  • ou encore des téléviseurs connectés, assistants vocaux, balances Wi-Fi, etc.

Ces objets sont souvent très pratiques, mais leur niveau de sécurité est rarement à la hauteur des équipements IT traditionnels. C’est là que réside le danger.


🕵️ Pourquoi les objets connectés sont-ils une cible idéale pour les hackers ?

1. Faible niveau de sécurité par défaut

Beaucoup d’objets sont livrés avec des identifiants par défaut (admin/admin ou 123456) que peu d’utilisateurs pensent à modifier.

2. Mises à jour quasi inexistantes

Contrairement à un PC ou un smartphone, peu d’objets connectés reçoivent des mises à jour régulières, ce qui laisse des failles exploitables pendant des années.

3. Accès au réseau interne

Une fois connecté à votre Wi-Fi ou réseau pro, un IoT vulnérable peut devenir une porte d’entrée vers vos données, serveurs ou postes utilisateurs.


⚠️ Exemples concrets de piratage d’objets connectés

🔓 1. Caméras IP D-Link piratées

En 2021, des milliers de caméras D-Link ont été compromises à cause d’une faille d’authentification permettant un accès distant sans mot de passe. Résultat : des pirates pouvaient regarder les flux en direct, à l’insu des utilisateurs.

🖨️ 2. Imprimantes exposées via Shodan

Des milliers d’imprimantes réseau mal configurées sont trouvables via le moteur Shodan. Des hackers ont lancé des impressions massives pour prouver leur accès… ou pour diffuser des messages de propagande ou d’intimidation.

🧠 3. Le botnet Mirai

Mirai est un malware qui a infecté des millions d’objets connectés, en utilisant les mots de passe par défaut. Ces objets ont ensuite été utilisés pour lancer l’une des plus grosses attaques DDoS de l’histoire, paralysant des sites comme Twitter, Netflix et Airbnb.


🔍 Que peut révéler un pentest IoT en entreprise ?

Un test d’intrusion ciblé sur vos équipements connectés permet de :

  • Identifier les objets vulnérables (caméras, imprimantes, capteurs…)
  • Tester la robustesse des interfaces web ou API embarquées
  • Vérifier les droits réseau accordés à ces équipements
  • Simuler une compromission d’un objet pour évaluer les conséquences
  • Vérifier la présence de mots de passe faibles ou d’accès non chiffrés

🧑‍💻 Exemple concret :

Lors d’un audit en PME, une caméra IP mal configurée permettait à un attaquant d’accéder à l’interface d’administration via Internet, sans aucune authentification. De là, il pouvait pivoter sur le réseau interne et scanner les partages SMB non sécurisés.


🛠️ Bonnes pratiques pour sécuriser vos objets connectés

Changer les mots de passe par défaut dès l’installation
Limiter l’accès aux objets (firewall, VLAN séparé)
Désactiver les services inutiles (telnet, FTP, HTTP)
Vérifier les mises à jour disponibles régulièrement
Surveiller les connexions réseau suspectes depuis ou vers les objets
Ne jamais exposer un objet IoT directement sur Internet, sauf besoin impératif et sécurisé


🎯 Conclusion : invisible ≠ inoffensif

💡 En tant que prestataire en cybersécurité, chez ProtegeTonWeb.fr, nous proposons des audits et tests d’intrusion ciblés pour identifier et corriger les failles liées aux IoT en entreprise.

🔐 L’importance d’activer la double authentification (2FA) pour protéger vos comptes en ligne

📛 Un mot de passe, ça se devine (ou ça se vole)

Même si vous pensez avoir un bon mot de passe, il reste vulnérable :

  • Il peut être réutilisé sur plusieurs sites (ce qui est dangereux en cas de fuite).
  • Il peut être deviné (ex. : motdepasse123).
  • Il peut être volé par phishing ou via un malware.

Le mot de passe est un premier rempart, mais pas un blindage.


✅ Le 2FA, c’est quoi exactement ?

Le 2FA ajoute une couche de sécurité supplémentaire :
Après avoir entré votre mot de passe, il vous faut valider un second facteur, par exemple :

  • Un code à usage unique reçu par SMS ou généré par une application (Google Authenticator, Authy, Microsoft Authenticator, etc.)
  • Une notification push à approuver
  • Une clé physique de sécurité (type YubiKey)
  • Votre empreinte digitale ou reconnaissance faciale

Même si un pirate connaît votre mot de passe, il ne pourra pas accéder à votre compte sans ce second facteur.


🔒 Pourquoi c’est indispensable ?

  • 🛡️ Protection contre le phishing : même si vous saisissez votre mot de passe sur un faux site, le hacker ne pourra pas se connecter sans le code 2FA.
  • 🔍 Alertes immédiates : certains systèmes vous alertent si une tentative de connexion échoue à cause du 2FA.
  • 📉 Réduction des risques : selon Google, activer le 2FA bloque 99 % des attaques par mot de passe volé.

📲 Comment l’activer ?

Voici quelques plateformes où vous pouvez (et devez) activer le 2FA :

  • Gmail / Google
  • Facebook / Instagram / WhatsApp
  • LinkedIn / Twitter (X)
  • Amazon / PayPal / banques en ligne
  • Dropbox / OneDrive / iCloud
  • Et bien d’autres !

👉 Rendez-vous dans les paramètres de sécurité de votre compte. Cherchez “Authentification à deux facteurs”, “2FA” ou “Validation en deux étapes”.
Activez-la, et choisissez un mode d’authentification (app, SMS, clé…).


🧠 Astuce : privilégiez les applis plutôt que le SMS

Les codes SMS peuvent être interceptés ou détournés (via le SIM swapping).
Utilisez plutôt une application comme :

Ces applis sont gratuites, simples à configurer, et plus sûres que les SMS.



📣 Besoin d’aide pour activer le 2FA ?

Chez Protège Ton Web, on est là pour vous guider.
N’hésitez pas à nous contacter si vous avez besoin d’aide pour sécuriser vos comptes ou pour former vos équipes.

🔐 Ensemble, rendons le web plus sûr.

C’est les vacances d’été… Est-ce que les hackers font une pause ?

L’été, une saison à haut risque

Les vacances d’été riment souvent avec déconnexion, relâchement, et réseaux Wi-Fi douteux. Et c’est justement ce que recherchent les cybercriminels :

des utilisateurs moins vigilants,

des entreprises en effectif réduit,

des systèmes moins surveillés,

et des mots de passe “soleil2024” qui traînent partout.

Les pièges classiques de l’été

1. Le Wi-Fi gratuit des hôtels, campings et aéroports : pratique, mais souvent aussi sécurisé qu’un cadenas en plastique.

2. Le phishing thématique : “Votre réservation AirBnB a été annulée”, “Dernier rappel pour vos billets d’avion”… ça sent le faux à plein nez.

3. Les ordinateurs professionnels laissés sans surveillance dans des maisons de vacances pleines de monde ou dans le coffre de la voiture, en plein soleil.

4. Le Shadow IT : des employés qui utilisent leurs appareils perso (peu protégés) pour accéder à des données pro.

Comment rester protégé même en vacances ?

✔️ Pour les particuliers :

Évitez les réseaux Wi-Fi publics, ou utilisez un VPN si vraiment vous n’avez pas le choix.

Mettez à jour vos appareils avant de partir.

Activez la double authentification (2FA) partout où c’est possible.

Ne cliquez pas sur les e-mails ou SMS “urgents” en rapport avec vos vacances, vérifiez d’abord l’expéditeur.

✔️ Pour les entreprises :

Assurez-vous que les sauvegardes sont bien faites avant le départ en congés.

Activez des alertes de sécurité pour détecter une activité anormale.

Formez (même brièvement) vos équipes à garder de bons réflexes pendant l’été.

Désignez un référent cybersécurité joignable en cas de souci.

Comment se passe un pentest sur un site web ?

📄 Étape 1 : La mise en place d’un contrat clair

Avant de commencer quoi que ce soit, un contrat ou une convention d’intervention est signé entre le prestataire (le pentester) et le propriétaire du site.

Ce contrat précise :

les objectifs du test (quels aspects du site seront analysés) les horaires d’intervention (pour éviter d’impacter les utilisateurs)

les règles d’engagement (ce qui est autorisé ou non pendant le test)

les responsabilités de chaque partie.

💡 C’est une étape cruciale, car sans cadre légal clair, un test d’intrusion pourrait être considéré comme une attaque illégale.

🕵️ Étape 2 : La phase de test (3 à 4 jours en moyenne)

Le pentest peut ensuite commencer. Il dure généralement entre 3 et 4 jours, selon la taille et la complexité du site. Pendant cette phase, le pentester se met dans la peau d’un hacker et tente de :

découvrir des failles techniques (injections SQL, failles XSS, problèmes d’authentification…)

exploiter des erreurs de configuration;

tester la solidité des mots de passe

analyser la surface d’attaque globale du site.

L’approche peut être boîte noire (sans aucune information préalable), boîte grise (avec un accès limité) ou boîte blanche (avec toutes les informations techniques en main).

📑 Étape 3 : Le rapport complet

Une fois le test terminé, un rapport détaillé est remis au client. Il contient :

la liste des failles identifiées, classées par niveau de gravité

la méthodologie utilisée

des preuves d’exploitation (captures d’écran, logs, etc.)

des recommandations concrètes pour corriger les failles ou renforcer la sécurité du site. Ce document est essentiel pour permettre à l’équipe technique de mettre en place des correctifs rapidement et d’éviter de futures attaques.

🎯 Pourquoi c’est important ?

Faire un pentest, c’est anticiper les attaques plutôt que de les subir. C’est une démarche proactive de cybersécurité qui montre que vous prenez la protection des données et de vos utilisateurs au sérieux.

🧩 En résumé

Étape Description

📄 Contrat Mise en place d’un cadre légal clair

🔍 Test Simulation d’attaques pendant 3 à 4 jours

📋 Rapport Détail des failles et conseils d’amélioration

🛑 Mentions légales, CGV, cookies… Ce que la loi impose à tout site web (et les risques si vous oubliez)

📄 Les mentions légales : obligatoires pour TOUS les sites

Qui est concerné ?

Tout éditeur de site Internet, qu’il soit professionnel ou particulier (à partir du moment où le site n’est pas strictement personnel).

Que doit-on afficher ?

  • Identité de l’éditeur (nom, prénom ou raison sociale, adresse, email, téléphone)
  • Identité de l’hébergeur (nom, adresse, contact)
  • Numéro de SIRET, RCS ou RM (pour les pros)
  • Numéro de TVA intracommunautaire, le cas échéant
  • Nom du directeur de publication

⚠️ Omettre ces informations est passible d’un an d’emprisonnement et 75 000 € d’amende pour un particulier, 375 000 € pour une personne morale (article 6, III-1 de la LCEN).


🔐 Politique de confidentialité : obligatoire si vous collectez des données

Dès que vous utilisez un formulaire de contact, une inscription à une newsletter, ou tout autre système de collecte de données personnelles, vous devez :

  • Expliquer les données collectées
  • Indiquer les finalités du traitement
  • Informer sur les droits des utilisateurs (accès, rectification, suppression, opposition)
  • Préciser le responsable de traitement et sa base légale
  • Donner les coordonnées de la CNIL pour les réclamations

📌 Conformité au RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données).


🍪 Politique de cookies et gestion du consentement

Si votre site utilise :

  • Des cookies de mesure d’audience (type Google Analytics)
  • Des boutons de partage
  • Du retargeting ou de la publicité

Alors vous devez :

  • Informer l’internaute des cookies utilisés
  • Obtenir son consentement préalable (via un bandeau clair)
  • Offrir une gestion granulaire (refuser ou accepter les cookies au cas par cas)

Le simple message « En poursuivant, vous acceptez… » n’est plus conforme.

⚠️ L’absence de consentement explicite peut être sanctionnée jusqu’à 20 millions d’euros ou 4 % du CA annuel mondial (RGPD).


🛍️ Conditions Générales de Vente (CGV) : obligatoire pour les sites marchands

Si vous vendez des produits ou services en ligne, vous devez afficher :

  • Le prix TTC, les frais de livraison, les délais
  • Le droit de rétractation (14 jours en BtoC)
  • Les modalités de remboursement
  • La durée du contrat
  • Les garanties légales
  • Vos CGV complètes, accessibles avant l’achat

💡 En l’absence de CGV, vous pouvez perdre tout litige avec un client, même s’il est de mauvaise foi.


❌ Que risquez-vous en cas de manquement ?

ManquementSanction possible
Absence de mentions légalesJusqu’à 1 an de prison et 75 000 € d’amende
Non-conformité RGPDJusqu’à 20 M€ ou 4 % du CA
Absence de CGV sur site marchandLitiges commerciaux perdus, sanctions DGCCRF
Cookies non conformesSanctions CNIL + perte de crédibilité SEO

✅ Ce qu’il faut retenir

➡️ Afficher les mentions légales dès maintenant sur votre site
➡️ Rédiger une politique de confidentialité claire, même en BtoB
➡️ Mettre en place une bannière de consentement cookie conforme (avec outil CNIL ou CMP)
➡️ Pour les e-commerçants : des CGV détaillées, visibles avant achat


🔐 Besoin d’audit de conformité RGPD, d’un accompagnement juridique ou d’une mise en conformité technique ?
📩 Contactez-moi via https://www.protegetonweb.fr/contact
Protégez votre image, vos visiteurs… et votre entreprise !

🎯 Ne soyez plus cyber-victime, devenez cyber-acteur : un MOOC gratuit pour vous former à la cybersécurité

🔐 Un MOOC pour tous : accessible, clair et efficace

Intitulé “MOOC – Les bases de la cybersécurité”, ce cours gratuit en ligne est conçu pour les débutants, les professionnels non techniques ainsi que les petites structures souhaitant mieux se protéger.

Au programme :

  • Les fondamentaux de la sécurité numérique
  • Les principales menaces (phishing, ransomware, ingénierie sociale…)
  • Les bonnes pratiques à adopter au quotidien
  • Des exemples concrets de failles et d’attaques
  • Comment sécuriser ses mots de passe, ses emails, ses appareils

Le format est progressif, vulgarisé, et illustré, avec des quizz et des exercices pratiques pour tester ses connaissances. Aucun prérequis technique n’est nécessaire.

👉 Lien vers le MOOC gratuit : https://www.cyberini.com/p/mooc-cybersecurite

🧠 Pourquoi suivre ce MOOC ?

Ce cours est une excellente porte d’entrée vers la cybersécurité. En moins de 3 heures, vous serez en mesure :

  • D’identifier les menaces les plus courantes
  • D’adopter les bons réflexes pour vous protéger et protéger votre entourage
  • D’initier une démarche de cybersécurité dans votre entreprise ou votre association

Que vous soyez artisan, commerçant, freelance, salarié ou simplement curieux, ce MOOC vous apportera des connaissances concrètes et utiles au quotidien.

💡 L’avis de ProtegeTonWeb.fr


📣 Partagez cet article à vos proches et collègues ! Ensemble, faisons reculer la cybercriminalité en renforçant notre culture de la cybersécurité.

Besoin d’aide pour sécuriser votre activité ? Contactez-nous pour un diagnostic gratuit.

Les Outils Préférés des Hackers : Ce Que Vous Devez Savoir pour Mieux Vous Protéger

1. Le Flipper Zero : le “couteau suisse” des hackers

Ce petit appareil compact, ressemblant à un jouet, est en réalité un outil multifonction redoutable. Il permet d’interagir avec une grande variété de systèmes sans fil : RFID, NFC, Bluetooth, infrarouge, signaux radio, et plus encore.

Usages courants par les hackers :

  • Clonage de badges d’accès (salles, immeubles, entreprises)
  • Émulation de télécommandes (barrières, portails)
  • Scan et spoof d’identifiants RFID/NFC
  • Analyse de signaux sans fil (replay attacks, etc.)

Le Flipper Zero n’est pas illégal en soi, mais son usage peut rapidement sortir du cadre légal selon les intentions de l’utilisateur.

2. Les clés USB “piégées” : des périphériques pas comme les autres

Une clé USB laissée “par hasard” dans un parking ou une salle de pause peut être une véritable bombe numérique. Certaines d’entre elles ne sont pas de simples supports de stockage, mais des périphériques déguisés en claviers, appelés USB HID (Human Interface Device).

Fonctionnement typique :

  • Une fois branchée, la clé se fait passer pour un clavier
  • Elle envoie automatiquement des frappes de touches (payload)
  • Ces commandes peuvent ouvrir une console, télécharger un malware, créer un compte administrateur ou désactiver un antivirus

Des outils comme Rubber Ducky, Malduino ou Digispark sont très prisés pour ce genre d’attaques automatisées.

3. Keyloggers matériels : surveiller sans être vu

Les keyloggers matériels sont souvent branchés discrètement entre le clavier et l’unité centrale d’un ordinateur. Certains modèles sont intégrés directement à l’intérieur du clavier ou à une fausse prise USB.

Que peuvent-ils faire ?

  • Capturer toutes les frappes clavier (mots de passe, messages, identifiants)
  • Transmettre les données à distance via Wi-Fi ou Bluetooth
  • Passer totalement inaperçus sans logiciel installé

Dans des environnements professionnels ou publics, ce type de dispositif peut être installé en quelques secondes si l’accès physique n’est pas contrôlé.

4. D’autres outils d’intrusion physique ou logique

  • LAN Turtle / Packet Squirrel : injecteurs réseau discrets pour analyser ou rediriger le trafic
  • BadUSB : firmware modifié sur clé USB pour exécuter du code malveillant
  • WiFi Pineapple : pour le détournement de connexions Wi-Fi et les attaques de type Man-in-the-Middle

Comment s’en protéger ?

  • Ne branchez jamais un périphérique inconnu (USB, câble, accessoire)
  • Mettez en place des politiques de sécurité physique : contrôlez les accès aux ports USB, utilisez des caches ou verrous physiques
  • Désactivez les périphériques HID automatiques dans les systèmes critiques
  • Surveillez les périphériques connectés à vos machines avec des outils comme USBDeview ou USBGuard
  • Formez vos collaborateurs : la sensibilisation reste la meilleure défense contre l’ingénierie sociale

🧠 Attention où vous scannez : les QR codes frauduleux sont parmi nous !

Accrochez votre smartphone… on plonge dans le monde des QR codes frauduleux 🕵️‍♂️

📱 C’est quoi un QR code frauduleux, exactement ?

Le QR code, c’est ce petit carré pixelisé qui a remplacé les cartes de menu au resto et les cartes de fidélité dans votre portefeuille. Pratique, rapide, mais… aussi une porte ouverte pour les cyberescrocs !

Un QR code frauduleux est un code modifié ou créé de toutes pièces par un pirate pour vous rediriger vers :

  • un site de phishing imitant un site de confiance (banque, impôts, etc.)
  • un lien de téléchargement de malware
  • une fausse page de connexion pour voler vos identifiants
  • un formulaire bidon pour collecter vos infos personnelles

Et le pire ? Vous n’avez aucun moyen visuel de savoir où il mène tant que vous ne l’avez pas scanné. C’est comme cliquer sur un lien masqué… mais IRL.


🚨 Quels sont les risques concrets ?

Voici ce que vous risquez en scannant un QR code piégé (spoiler : c’est pas joli-joli) :

  • Vol d’identifiants (email, banque, réseaux sociaux…)
  • Installation de logiciels malveillants (ransomware, spyware…)
  • Abonnement à des services payants à votre insu
  • Usurpation d’identité
  • Perte de données sensibles

Le QR code frauduleux, c’est un peu comme une porte de service laissée ouverte dans une banque : discret, efficace, et personne ne s’en rend compte avant que le coffre soit vide.


🛡️ Comment se protéger (sans devenir parano) ?

Heureusement, on peut se prémunir sans scotcher sa caméra ni jeter son smartphone à la mer. Voici les bons réflexes :

✅ 1. Toujours prévisualiser le lien

La plupart des applis de scan de QR code ou les navigateurs récents affichent l’URL avant d’ouvrir le lien. Si l’adresse ressemble à http://123.456.mesfauximpots.biz, fuyez !

✅ 2. Évitez de scanner n’importe quoi

Un QR code collé à l’arrache sur un lampadaire ou dans un bar douteux ? Posez-vous la question : est-ce que ce QR code a l’air légitime… ou plus louche qu’un pop-up “vous avez gagné un iPhone” ?

✅ 3. Installez un antivirus mobile

Sur Android comme sur iOS, il existe des applis qui analysent les liens scannés en temps réel. Mieux vaut prévenir que restaurer une sauvegarde iCloud de 2022.

✅ 4. Vérifiez la source

Un QR code officiel, c’est souvent sur un support officiel : affiches bien imprimées, sites vérifiés, bornes d’administration. Pas sur un post-it collé à l’arrache.

✅ 5. Désactivez l’ouverture automatique des liens

Certaines applis ouvrent direct les liens scannés. Désactivez cette option : un clic en trop peut coûter cher.


🧩 Le mot de la fin (avec une touche d’humour, promis)


🔐 Besoin d’un audit cybersécurité ou d’une sensibilisation QR-code friendly ?

Chez protegetonweb.fr, on aide les pros comme les particuliers à garder leurs données à l’abri, même des codes à pixels. Contacte-nous, on ne mord pas. Et on ne vous enverra jamais de QR code bizarre, promis juré.

Mac et cybersécurité : une sécurité parfaite ou un mythe persistant ?

D’où vient cette idée que les Mac sont plus sécurisés ?

Apple a construit une solide réputation autour de la sécurité de ses appareils. Plusieurs raisons expliquent cette perception :

Un écosystème plus fermé : Contrairement à Windows, qui fonctionne sur une infinité de configurations matérielles, macOS est conçu uniquement pour les Mac. Cela limite certaines vulnérabilités et rend plus difficile l’exploitation de failles communes.

Moins de parts de marché = moins de virus ? : Pendant longtemps, Windows a dominé le marché des ordinateurs personnels. Les cybercriminels ciblaient donc en priorité cet OS pour maximiser l’impact de leurs attaques.

Des protections intégrées efficaces : macOS intègre plusieurs mécanismes de sécurité comme XProtect (un antivirus natif), Gatekeeper (qui bloque les applications non signées) et le sandboxing des apps.

Mais ces éléments suffisent-ils à rendre un Mac invulnérable ? La réponse est non.

Les Mac sont aussi vulnérables que les PC

Même si macOS possède des protections intéressantes, plusieurs éléments montrent que les Mac ne sont pas épargnés par les cybermenaces.

Les malwares sur Mac augmentent : Des études récentes montrent que les menaces sur macOS sont en forte progression. Selon plusieurs rapports, le nombre de malwares ciblant macOS a explosé ces dernières années. Des logiciels comme Silver Sparrow, GravityRAT ou encore OSX/MacStealer montrent bien que les hackers s’intéressent de plus en plus aux utilisateurs Mac.

L’ingénierie sociale n’a pas de frontières : Que vous utilisiez un Mac ou un PC, si vous cliquez sur un lien frauduleux ou téléchargez une pièce jointe malveillante, vous risquez d’être infecté. Le phishing, par exemple, fonctionne tout aussi bien sur macOS que sur Windows.

Les failles existent aussi sur Mac : Apple corrige régulièrement des vulnérabilités critiques dans macOS. Certaines d’entre elles permettent à des hackers d’exécuter du code à distance, d’accéder aux données de l’utilisateur ou de contourner Gatekeeper.

Les ransomwares ciblent aussi macOS : Si les ransomwares étaient autrefois une menace principalement Windows, certains comme KeRanger ou EvilQuest montrent que les Mac ne sont pas épargnés.

1. Vulnérabilité dans l’application Mots de passe (iOS 18.2)

En mars 2025, une faille a été identifiée dans l’application Mots de passe d’iOS 18.2. Cette vulnérabilité permettait à des attaquants présents sur le même réseau Wi-Fi d’intercepter des requêtes non chiffrées envoyées par l’application pour récupérer des logos et des icônes associés aux mots de passe enregistrés. Les pirates pouvaient ainsi rediriger les utilisateurs vers des sites de phishing afin de voler leurs identifiants. Apple a corrigé ce problème en sécurisant les transmissions via HTTPS. ​The Verge

2. Faille dans CoreMedia (iOS 18.3)

En janvier 2025, une vulnérabilité critique a été découverte dans le composant CoreMedia d’iOS 18.3. Cette faille permettait à des applications malveillantes de détourner des données sensibles des utilisateurs en se faisant passer pour une application multimédia légitime. Apple a réagi en publiant une mise à jour de sécurité pour corriger cette vulnérabilité. ​New York Post

3. Contournement de la System Integrity Protection (macOS Sequoia 15.2)

En décembre 2024, une faille référencée sous l’identifiant CVE-2024-44243 a été identifiée dans macOS Sequoia 15.2. Cette vulnérabilité permettait à des attaquants locaux disposant de privilèges root de contourner la System Integrity Protection (SIP), une fonctionnalité conçue pour empêcher les modifications non autorisées des fichiers système. L’exploitation de cette faille pouvait conduire à l’installation de rootkits et à la création de logiciels malveillants persistants. Apple a déployé un correctif pour remédier à cette vulnérabilité. ​CERT-FR+2IT-Connect+2CERT-FR+2

4. Vulnérabilités FLOP et SLAP

En novembre 2024, deux nouvelles failles de sécurité, nommées FLOP et SLAP, ont été découvertes affectant les puces récentes d’Apple, notamment les M3, M4 et A17 Pro. Ces vulnérabilités exploitent des erreurs de prédiction dans l’exécution spéculative des processeurs, permettant à des attaquants de récupérer des données sensibles via une simple page web malveillante. Apple a reconnu ces vulnérabilités et travaille sur des correctifs. ​01net.com

5. Multiples vulnérabilités dans Safari (versions antérieures à 18.1)

En octobre 2024, plusieurs vulnérabilités ont été découvertes dans Safari, le navigateur web d’Apple. Certaines de ces failles permettaient à des attaquants de provoquer un déni de service à distance, d’accéder à des données confidentielles ou de contourner des politiques de sécurité. Apple a publié des mises à jour pour corriger ces vulnérabilités. ​CERT-FR

Ces exemples illustrent que, malgré les efforts continus d’Apple pour sécuriser ses produits, aucune plateforme n’est totalement à l’abri des vulnérabilités. Il est donc essentiel de maintenir vos appareils à jour et de suivre les bonnes pratiques en matière de cybersécurité.​

Comment protéger son Mac en 2025 ?

Si vous utilisez un Mac, voici quelques bonnes pratiques pour renforcer votre cybersécurité :

🔹 Mettez à jour macOS et vos logiciels régulièrement pour corriger les failles de sécurité.
🔹 Activez Gatekeeper et XProtect, mais ne vous fiez pas uniquement à ces protections.
🔹 Utilisez un antivirus adapté à macOS (oui, même sur Mac, un antivirus est utile !).
🔹 Ne téléchargez pas d’applications en dehors du Mac App Store ou de sources sûres.
🔹 Faites attention aux tentatives de phishing et aux fichiers joints douteux.
🔹 Activez FileVault pour chiffrer vos données en cas de vol de votre Mac.
🔹 Utilisez un gestionnaire de mots de passe et activez l’authentification à deux facteurs (2FA).

Conclusion : Mac ≠ invulnérable

Démystifier le jargon des hackers : Comprendre leur langage pour mieux se protéger

Vous avez déjà entendu parler de “phishing”, “ransomware” ou “zero-day” ? Dans cet article, nous décryptons le jargon des hackers : Démystifier le jargon des hackers : Comprendre leur langage pour mieux se protéger, afin de mieux comprendre les cybermenaces et renforcer votre sécurité en ligne.

Introduction

1. Les attaques informatiques les plus courantes

Phishing

Le phishing est une technique de fraude où un attaquant se fait passer pour une entité de confiance (banque, service en ligne, administration) afin d’obtenir des informations sensibles comme des mots de passe ou des numéros de carte bancaire. Les emails frauduleux et les faux sites web sont les armes principales du phishing. Pour illustrer le phishing, prenons un exemple concret : imaginez recevoir un email prétendant provenir de votre banque, vous demandant de vérifier vos informations de compte en cliquant sur un lien. Ce lien vous redirige vers un site qui ressemble exactement à celui de votre banque, mais qui est en réalité contrôlé par un hacker. Si vous y entrez vos informations, elles tomberont directement entre les mains de l’attaquant.

Comment s’en protéger ?

  • Ne cliquez jamais sur un lien suspect dans un email.
  • Vérifiez toujours l’URL des sites web avant d’entrer vos identifiants.
  • Activez l’authentification à deux facteurs (2FA).

Ransomware

Un ransomware est un logiciel malveillant qui chiffre les fichiers d’un ordinateur et exige une rançon pour les déverrouiller. Ces attaques sont particulièrement redoutables et visent aussi bien les particuliers que les entreprises. Ils ont, par exemple, causé des dommages considérables à des entreprises, notamment le célèbre cas de WannaCry en 2017, qui a affecté des milliers d’organisations à travers le monde. Ces attaques montrent à quel point il est crucial d’être préparé. En cas d’attaque, avoir des sauvegardes fiables peut faire la différence pour récupérer vos données sans céder au chantage.

Comment s’en protéger ?

  • Faites des sauvegardes régulières de vos fichiers.
  • Ne téléchargez pas de pièces jointes ou de logiciels provenant de sources inconnues.
  • Utilisez un antivirus et maintenez vos logiciels à jour.

Zero-day

Une faille “zero-day” est une vulnérabilité inconnue des développeurs d’un logiciel et exploitée par les hackers avant qu’un correctif ne soit disponible. Les failles ‘zero-day’ sont particulièrement préoccupantes car elles peuvent rester non détectées pendant de longues périodes. Par exemple, en 2020, une vulnérabilité ‘zero-day’ a été exploitée dans le logiciel de messagerie Microsoft Exchange, touchant des milliers d’organisations. Cela souligne l’importance d’une vigilance constante et d’une mise à jour régulière des systèmes.

Comment s’en protéger ?

  • Mettez à jour régulièrement vos logiciels et systèmes.
  • Activez les mises à jour automatiques.
  • Utilisez un système de détection d’intrusion (IDS).

2. Les outils des hackers

Backdoor

Une “backdoor” (porte dérobée) est une méthode permettant d’accéder à un système sans passer par les mécanismes de sécurité habituels. Les backdoors sont souvent intégrées à des logiciels légitimes, ce qui rend leur détection difficile. Une fois installée, un hacker peut accéder à un système à tout moment, en contournant les mesures de sécurité. Cela arrive fréquemment dans le cas de logiciels piratés, où les utilisateurs pensent obtenir un bon plan, mais finissent par exposer leurs informations à des acteurs malveillants.

Rootkit

Un rootkit est un logiciel malveillant conçu pour se cacher au sein d’un système et permettre une prise de contrôle à distance sans être détecté. Ils sont, quant à eux, insidieux car ils peuvent s’installer sans que l’utilisateur s’en rende compte. Un exemple célèbre est le rootkit Sony BMG, qui a été découvert en 2005, caché dans des CDs audio. Une fois installé, il pouvait surveiller les habitudes d’écoute des utilisateurs sans leur consentement. Cela met en lumière l’importance de faire attention à ce que l’on installe sur nos appareils.

Trojan (Cheval de Troie)

Un trojan est un programme malveillant qui se fait passer pour un logiciel légitime afin d’infiltrer un système et exécuter des actions malveillantes (vol de données, installation de malware, etc.). Un autre exemple de Trojan est le malware Zeus, qui a été utilisé pour voler des informations bancaires. Ce type de programme malveillant est particulièrement dangereux car il peut se dissimuler dans des logiciels apparemment inoffensifs. L’éducation des utilisateurs est cruciale pour éviter de telles infections.

3. Les hackers : Qui sont-ils vraiment ?

White Hat vs Black Hat vs Grey Hat

  • White Hat : Ce sont des hackers éthiques qui travaillent pour améliorer la sécurité des systèmes en identifiant les vulnérabilités.
  • Black Hat : Ce sont les cybercriminels qui exploitent les failles à des fins malveillantes.
  • Grey Hat : Ils naviguent entre légalité et illégalité, signalant parfois des failles sans autorisation.

Conclusion

🚀 Besoin d’un audit de sécurité pour votre entreprise ? Contactez-nous pour un pentest et assurez-vous que vos systèmes sont à l’abri des cyberattaques !