On parle souvent de phishing, de ransomwares ou de mots de passe trop faibles. Mais une autre menace grandit silencieusement : celle des API internes et des microservices mal protégés. Dans les grandes entreprises, ce sujet est déjà surveillé de près. En revanche, dans les TPE/PME, les API sont de plus en plus utilisées… sans que leur sécurité soit toujours assurée.
Et pourtant, une seule faille dans une API interne peut ouvrir la porte à une fuite de données, à un contournement d’authentification, ou même à un accès complet au système d’information.
Qu’est-ce qu’une API interne ?
Une API (Application Programming Interface) permet à deux applications ou services de communiquer entre eux. Par exemple :
Un logiciel de facturation qui interroge votre CRM pour récupérer les coordonnées d’un client.
Un site web qui se connecte à une base de données pour afficher les produits en stock.
Une application mobile qui discute avec un serveur interne pour gérer les commandes.
Ces échanges se font souvent via le réseau local ou Internet, de manière automatisée. Et c’est justement là que les choses se compliquent : si l’API n’est pas protégée, elle devient une porte d’entrée directe dans votre système.
Pourquoi les TPE/PME sont particulièrement exposées
Contrairement aux grandes entreprises, les petites structures :
n’ont pas toujours une cartographie précise de leurs flux internes,
réutilisent souvent des modules ou scripts open-source sans vérifier leur sécurité,
et ne testent pas leurs API comme elles testeraient un site web public.
Résultat : des endpoints oubliés, des accès non authentifiés, des API de test laissées en ligne… et autant d’opportunités pour un attaquant de mettre le pied dans la porte.
💡 Exemple réel : un pentest sur une PME industrielle a révélé qu’une API utilisée pour la supervision interne permettait d’accéder à toutes les commandes machines… sans authentification. Un simple appel HTTP suffisait à piloter le système.
Les risques concrets liés aux API internes
Voici quelques scénarios classiques qu’on retrouve lors d’audits :
Absence d’authentification ou mauvaise gestion des jetons. → Une API accessible à tous les postes internes (voire depuis Internet) sans contrôle d’accès.
Endpoints oubliés ou versions obsolètes. → Des routes d’API de test encore actives avec des fonctions d’administration.
Fuite d’informations sensibles. → L’API renvoie des messages d’erreur détaillés ou des logs internes contenant des credentials.
Abus de logique métier. → L’API ne vérifie pas que l’utilisateur a bien les droits pour l’action demandée.
Manque de journalisation. → Aucune trace en cas d’abus ou d’exploitation d’une faille.
Les bonnes pratiques à mettre en place
Voici quelques conseils simples mais efficaces pour renforcer la sécurité de vos API internes :
Faire l’inventaire des API existantes. Listez toutes les API et endpoints exposés, même ceux qui ne sont accessibles qu’en interne.
Authentifier toutes les communications. Utilisez des tokens d’accès (JWT, OAuth2) ou une authentification par certificat.
Limiter les accès réseau. Filtrez les IP autorisées via un pare-feu ou un proxy inverse, et évitez l’exposition inutile.
Contrôler les autorisations. Vérifiez que chaque endpoint respecte le principe du moindre privilège.
Chiffrer les échanges. Même en interne, utilisez HTTPS/TLS pour éviter l’écoute de trafic.
Surveiller et journaliser. Centralisez les logs, et configurez des alertes en cas d’accès anormal.
Tester régulièrement. Intégrez un pentest API à vos audits de sécurité, ou utilisez des outils de scan adaptés.
Et demain ?
Les API vont continuer à se multiplier, surtout avec la montée du cloud et de l’IA. Ce qui hier était une simple interface technique devient aujourd’hui une surface d’attaque à part entière.
Les TPE/PME doivent désormais considérer leurs API internes comme des actifs critiques, à sécuriser au même titre qu’un site web ou un serveur exposé sur Internet.
Conclusion
Les attaques évoluent, et la frontière entre “interne” et “externe” disparaît peu à peu. Protéger vos API internes, c’est éviter qu’un simple maillon faible devienne la porte d’entrée d’un incident majeur.
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Windows 10, lancé en juillet 2015, a accompagné pendant près d’une décennie des millions d’ordinateurs. Mais comme tout système, il arrive à maturité, et Microsoft a fixé une date de fin de support. A partir du 14 octobre 2025, Windows 10 ne recevra plus les mises à jour de sécurité, les correctifs de bugs, ni l’assistance technique officielle. Microsoft+2Microsoft Support+2
Dans cet article, vous apprendrez :
Ce que signifie cette fin de support
Les risques encourus pour les utilisateurs
Comment vérifier si un PC est compatible avec Windows 11
Que faire si un PC n’est pas compatible : les alternatives
1. Que signifie “fin de support” pour Windows 10 ?
Quand un éditeur annonce la fin du support d’un système d’exploitation, cela englobe plusieurs dimension importantes :
Plus de mises à jour de sécurité : les nouvelles vulnérabilités découvertes ne seront plus corrigées.
Plus de correctifs de bugs ni de patchs de stabilité.
Plus de support technique officiel (hotline, dépannage par Microsoft).
Pas de nouvelles fonctionnalités ou améliorations futures.
Potentiellement, les éditeurs tiers (applications, antivirus, pilotes) cesseront progressivement le support sur Windows 10.
Concrètement : votre PC fonctionnera encore, mais il sera de plus en plus vulnérable à mesure que le temps passe et que les menaces évoluent.
Le Centre gouvernemental de surveillance et d’alerte (CERT-FR) rappelle qu’après le 14 octobre 2025, les nouvelles vulnérabilités identifiées sur Windows 10 ne seront pas corrigées pour ce système. cert.ssi.gouv.fr
2. Les risques à continuer d’utiliser Windows 10 après la date de fin
Utiliser Windows 10 sans support expose à plusieurs risques critiques :
a) Risques de sécurité majeurs
Sans correctifs, les failles récemment découvertes (zero-days, vulnérabilités dans les librairies système, etc.) deviennent des portes ouvertes pour les cyberattaquants. On peut souffrir de :
Malwares et ransomwares exploitant des failles non patchées
Piratage, exfiltration de données personnelles ou sensibles
Privileges escalation (élever les droits d’un utilisateur malveillant)
Exploits ciblés sur les versions non maintenues
b) Compatibilité logicielle décroissante
Les éditeurs de logiciels et pilotes vont petit à petit arrêter de tester ou supporter leur logiciel sur Windows 10. Les nouvelles versions peuvent ne plus fonctionner correctement, voire cesser de s’installer. Les pilotes matériels (cartes graphiques, cartes réseau, etc.) pourraient ne plus recevoir de mises à jour pour Windows 10.
c) Dégradation de la stabilité et performance
Les bugs non corrigés peuvent s’accumuler, entraîner des instabilités, des fuites mémoire ou des crashs. L’absence de correctifs peut aussi rendre le système plus fragile face aux attaques ou aux conflits logiciels.
d) Perte de compatibilité avec d’autres services Microsoft
Par exemple, Microsoft prévoit également que certaines applications comme Microsoft 365 ne seront plus officiellement supportées sous Windows 10 après la date de fin (elles “continueront de fonctionner”, mais sans garantie de compatibilité) The Verge
3. Comment savoir si un PC est compatible avec Windows 11 ?
Ouvrez-la, et utilisez l’option “Check now” pour voir si votre PC est éligible à Windows 11.
L’outil indique les critères qui passent ou échouent, par exemple le TPM, le processeur, la mémoire, le démarrage sécurisé, etc. Microsoft Support+2tdxtech.com+2
Si l’outil indique que votre PC n’est pas compatible, il affiche quelles caractéristiques posent problème (ex. “TPM non détecté”, “processeur trop ancien”, “absence de Secure Boot”, etc.).
b) Alternatives / outils tiers
Si PC Health Check ne fonctionne pas ou vous souhaitez une autre vue :
WhyNotWin11 : outil open source qui affiche clairement les critères (CPU, TPM, Secure Boot, RAM, stockage, etc.) MiniTool+2Windows 11 Forum+2
Win11SysCheck : outil léger en ligne de commande qui indique les raisons d’incompatibilité. TECHCOMMUNITY.MICROSOFT.COM+1
Pour les environnements professionnels / entreprises : Microsoft Endpoint Manager (Intune) ou les outils d’évaluation de compatibilité (Windows Assessment and Deployment Kit, ADK) permettent de scanner plusieurs machines à la fois. tdxtech.com
Critères importants à vérifier Voici quelques-uns des paramètres matériels que Windows 11 exige ou recommande :
Composant
Critère requis pour Windows 11
Processeur (CPU)
1 gigahertz (GHz) ou plus, 2 cœurs minimum dans un processeur 64 bits compatible
TPM (Trusted Platform Module)
Module TPM version 2.0 (ou équivalent)
Démarrage sécurisé (Secure Boot)
Doit être activé
RAM
4 Go ou plus
Stockage
64 Go ou plus (avec marge pour le système)
Carte graphique
Compatible avec DirectX 12 / WDDM 2.x
Firmware
UEFI (pas BIOS hérité)
Résolution d’écran
720p minimum, écran de plus de 9″ en diagonale, support de 8 bits par canal
Si votre machine échoue sur un ou plusieurs de ces critères, l’outil de compatibilité vous l’indiquera.
4. Que faire si un PC n’est pas compatible avec Windows 11 ?
Si votre ordinateur ne respecte pas les critères de Windows 11, vous avez plusieurs options :
4.1 Profiter de la période de transition via ESU (Extended Security Updates)
Microsoft propose un programme ESU pour étendre la période de mises à jour de sécurité critiques. Certaines conditions s’appliquent :
L’adhésion au programme ESU peut être gratuite pour les utilisateurs dans l’Espace Économique Européen (EEE) sous certaines conditions (compte Microsoft, etc.). Microsoft Support+3Le Monde.fr+3NordVPN+3
Ce programme ne fournit que des correctifs de sécurité critiques — aucun nouveau bogue, améliorations ou support technique complet.
L’ESU peut constituer une solution temporaire, permettant de gagner du temps pour planifier une migration.
4.2 Migrer vers un nouveau PC / matériel compatible
Si votre machine est trop ancienne pour être adaptée à Windows 11 (ex : CPU très ancien, absence de TPM, etc.), la meilleure solution est souvent de remplacer le matériel par un PC moderne compatible Windows 11.
4.3 Installer un système d’exploitation alternatif
Si vous ne pouvez pas (ou ne voulez pas) migrer vers Windows 11, d’autres OS peuvent donner une seconde vie à l’ordinateur :
Linux : distributions comme Ubuntu, Linux Mint, Fedora, Debian, etc. Ces OS sont souvent plus légers, bien maintenus, et peuvent fonctionner sur du matériel modeste.
ChromeOS Flex : version allégée de ChromeOS, adaptée pour transformer des PC plus anciens en systèmes simples et rapides (basés sur navigateur). Certains articles français recommandent ChromeOS Flex pour les machines non compatibles Windows 11. francoischarron.com+2itjustgood.com+2
D’autres distributions spécialisées (ex : Zorin OS, elementary OS) se veulent “amicales” pour les utilisateurs provenant de Windows.
Ces alternatives permettent souvent de conserver l’ordinateur plus longtemps, sans avoir à subir les risques liés à l’absence de support.
5. Plan de migration conseillé
Pour une transition sûre et progressive, voici une feuille de route suggérée :
Audit de vos PC : vérifiez la compatibilité de chaque machine via PC Health Check, WhyNotWin11 ou Win11SysCheck.
Catégorisation :
PC compatibles → migrer vers Windows 11
PC non compatibles mais encore corrects → envisager ESU ou alternative (Linux, ChromeOS Flex)
PC trop anciens ou obsolètes → remplacement ou reconditionné
Sauvegarde complète : avant toute migration, sauvegardez vos données, paramètres, applications essentielles.
Test de migration : sur un PC pilote, tester la transition vers Windows 11 ou l’alternative choisie, vérifier compatibilité des applications, des périphériques, etc.
Déploiement progressif : migrer par lot selon les priorités, en prévoyant le support utilisateur.
Formation / accompagnement : sensibiliser les utilisateurs aux changements (interface, nouveaux usages, etc.).
Surveillance : après migration, surveiller les incidents, incompatibilités logicielles, retours utilisateurs.
Conclusion
La fin du support de Windows 10 marque un tournant majeur dans l’écosystème Microsoft. Maintenant qu’elle est effective (depuis le 14 octobre 2025) Tom’s Hardware+4Microsoft+4Microsoft Support+4, il est urgent pour les utilisateurs et les responsables informatiques de prévoir la transition vers un OS supporté, soit Windows 11, soit une alternative viable.
Pour les PC encore compatibles, l’upgrade vers Windows 11 est la voie la plus simple à condition que le matériel réponde aux exigences. Pour les machines trop anciennes, le recours à l’ESU (temporairement), au remplacement matériel, ou à une migration vers un système Linux / ChromeOS Flex peut être envisagé.
Une nouvelle vulnérabilité critique touche OpenSSH, l’un des piliers de la sécurité des serveurs Linux et BSD. Référencée CVE-2025-43832, cette faille permettrait à un attaquant distant d’exécuter du code arbitraire sur un serveur non corrigé. Autrement dit : un accès total, sans mot de passe, à votre machine. Oui, rien que ça.
Si vous gérez un serveur Linux (ou un NAS, un Raspberry Pi, voire un pare-feu OpenBSD), vous êtes probablement concerné. Dans cet article, on fait le point sur ce que contient cette faille, comment la corriger rapidement et comment renforcer durablement la sécurité de vos accès SSH.
⚠️ Ce qu’il faut savoir sur la faille CVE-2025-43832
Découverte début octobre 2025, CVE-2025-43832 affecte les versions OpenSSH 10.x antérieures à 10.1. Le problème se situe dans la gestion mémoire du service sshd : un buffer overflow (dépassement de mémoire tampon) peut être déclenché par une requête SSH spécialement conçue. En clair, un attaquant non authentifié peut provoquer une corruption mémoire et prendre le contrôle du processus SSHD.
Les premières analyses (CWE-120 – Buffer Copy without Checking Size of Input) estiment la gravité à 9,8/10 sur l’échelle CVSS. Pour un service exposé sur Internet par défaut, c’est une alerte rouge.
En résumé :
Versions vulnérables : OpenSSH < 10.1
Type : exécution de code arbitraire à distance
Niveau de gravité : critique
Vecteur : non authentifié (avant login SSH)
Impact : prise de contrôle du processus sshd
🎯 Pourquoi cette faille est si dangereuse
OpenSSH, c’est la porte d’entrée de la quasi-totalité des serveurs Linux dans le monde. Une faille sur ce composant, c’est un peu comme si on découvrait une clé universelle capable d’ouvrir toutes les serrures d’un immeuble.
En cas d’exploitation réussie, un attaquant pourrait :
exécuter du code arbitraire avec les privilèges du service SSH,
installer une porte dérobée persistante,
voler des identifiants ou injecter des commandes dans la session root,
désactiver les protections (firewall, auditd, fail2ban, etc.),
et dans certains cas, prendre le contrôle total du serveur.
🛠️ Comment corriger la faille CVE-2025-43832
✅ 1. Mettre à jour OpenSSH immédiatement
La version OpenSSH 10.1 corrige officiellement la vulnérabilité. La mise à jour doit être appliquée dès que possible, via le gestionnaire de paquets de votre distribution.
💡 Astuce : si ta distribution n’a pas encore publié le correctif, surveille les backports ou compile OpenSSH 10.1 depuis les sources officielles (https://www.openssh.com).
⚙️ 2. Si tu ne peux pas patcher tout de suite…
Si tu es dans un environnement de production où la mise à jour immédiate est compliquée, applique au minimum ces mesures d’atténuation temporaires :
🔒 Restreins l’accès SSH : autorise uniquement les IP internes ou connues via iptables / ufw / firewalld. Exemple :
sudo ufw allow from 192.168.0.0/24 to any port 22 sudo ufw deny 22/tcp
🔐 Désactive les fonctions inutiles : coupe le tunneling, le X11 forwarding ou le agent forwarding si tu ne t’en sers pas. Dans /etc/ssh/sshd_config :
AllowTcpForwarding no X11Forwarding no PermitRootLogin no
🕵️♂️ Surveille les logs d’authentification :
sudo tail -f /var/log/auth.log
Regarde les erreurs suspectes du type “buffer overflow”, “connection reset” ou des IP inconnues.
🧩 Bonnes pratiques SSH à (re)mettre en place
Même corrigée, cette faille rappelle l’importance de durcir les accès SSH. Voici les recommandations que j’applique systématiquement sur mes audits de sécurité et que tu devrais aussi adopter :
Bonnes pratiques
Description
Désactiver l’accès root
Utilise un utilisateur dédié avec sudo plutôt que root en SSH.
Authentification par clé
Désactive complètement les mots de passe (PasswordAuthentication no).
Changer le port SSH
Pas une protection absolue, mais utile contre les scans massifs.
Limiter les utilisateurs autorisés
Dans sshd_config : AllowUsers admin@192.168.0.*.
Bloquer les tentatives répétées
Active fail2ban ou crowdsec avec une règle spécifique SSH.
Surveiller les connexions
Installe un outil comme logwatch, lynis, ou osquery pour analyser les connexions SSH.
Segmenter le réseau
Ne jamais exposer un serveur critique directement sur Internet. Passe par un bastion ou VPN.
🧰 Exemple de configuration sécurisée (sshd_config)
Port 2222 Protocol 2 PermitRootLogin no PasswordAuthentication no ChallengeResponseAuthentication no UsePAM yes AllowUsers admin AllowTcpForwarding no X11Forwarding no ClientAliveInterval 300 ClientAliveCountMax 2 LoginGraceTime 30
Cette configuration simple élimine déjà 90 % des attaques de script kiddies.
🧾 Vérifier la version d’OpenSSH installée
Tu peux savoir si ton serveur est vulnérable avec :
ssh -V
Si la version affichée est inférieure à 10.1, ton système est exposé. Un scan rapide via nmap ou shodan.io peut aussi révéler les serveurs vulnérables.
💬 Pour aller plus loin : renforcer la supervision
Surveille tes services SSH avec un outil comme :
Wazuh ou TheHive pour les alertes de sécurité,
Grafana + Prometheus pour les métriques d’activité,
ou EveBox si tu utilises déjà Suricata dans ton réseau (idéal pour corréler les attaques SSH).
La détection précoce d’un comportement anormal (connexion brute-force, erreurs de protocole, crash du service SSHD) permet souvent de repérer une exploitation avant qu’elle ne fasse des dégâts.
🔚 Conclusion
Cette vulnérabilité CVE-2025-43832 est un rappel brutal : même les outils les plus fiables peuvent contenir des failles critiques. Si ton serveur tourne encore avec une version antérieure à OpenSSH 10.1, mets à jour dès maintenant. Ne te contente pas d’un patch ponctuel : profite-en pour auditer tes configurations SSH, limiter les accès et renforcer ta supervision.
Les attaquants scannent déjà massivement Internet à la recherche de serveurs vulnérables. Agis avant qu’ils ne trouvent le tien.
👉 En résumé :
🔥 Faille critique (CVE-2025-43832) sur OpenSSH < 10.1
💀 Risque : exécution de code à distance
🧩 Solution : mise à jour vers OpenSSH 10.1
🛡️ Bonus : durcir la conf SSH, filtrer les accès, surveiller les logs
L’intelligence artificielle (IA) bouleverse la cybersécurité. Elle est à la fois un formidable outil de défense… et une arme redoutable pour les cybercriminels. En 2025, les attaques pilotées par l’IA deviennent de plus en plus réalistes et difficiles à détecter : emails de phishing parfaitement rédigés, vidéos truquées (deepfakes) convaincantes, ou encore escroqueries de type “faux président” amplifiées par des voix synthétiques.
Alors, comment reconnaître ces menaces et s’en protéger ?
🎯 1. Les nouvelles menaces pilotées par l’IA
Le phishing augmenté
Fini les emails bourrés de fautes ! Grâce à l’IA, les cybercriminels rédigent des messages impeccables, personnalisés selon vos données (réseaux sociaux, infos publiques). Ils imitent même le style de communication de vos collègues ou partenaires.
Les deepfakes
Un dirigeant qui demande un virement urgent par visio ? Une vidéo compromettante utilisée pour faire chanter une victime ? Avec l’IA générative, il devient possible de créer des visuels ou des voix presque impossibles à distinguer de la réalité.
Le social engineering boosté
Les attaques d’ingénierie sociale utilisent désormais des chatbots capables de tenir une conversation fluide pour manipuler la cible, que ce soit par téléphone, messagerie instantanée ou email.
🔎 2. Comment détecter ces attaques ?
Vérifier la cohérence du contexte : un email bien rédigé mais qui demande une action urgente ou inhabituelle doit éveiller les soupçons.
Analyser les canaux de communication : un dirigeant qui contacte par WhatsApp plutôt que par la messagerie habituelle est suspect.
Dans une vidéo deepfake : clignement des yeux anormal, lèvres mal synchronisées.
Dans une voix synthétique : intonation monotone, coupures étranges.
Utiliser des outils de détection : certains services (ex. Deepware Scanner, Reality Defender) analysent images/sons pour repérer les falsifications.
🛡️ 3. Les bonnes pratiques pour se protéger
Former les équipes : la sensibilisation reste la meilleure défense. Organiser des simulations de phishing ou des ateliers cybersécurité.
Vérifier systématiquement par un second canal : un virement demandé par mail doit être confirmé par téléphone via un numéro connu.
Mettre en place une politique de gestion des identités (MFA, authentification forte).
Renforcer la vigilance sur les réseaux sociaux : limiter les informations personnelles accessibles publiquement.
Installer des outils de cybersécurité modernes : filtres anti-phishing alimentés par IA, solutions de détection des anomalies comportementales.
Adopter une culture du doute raisonné : mieux vaut perdre 5 minutes à vérifier qu’être victime d’une fraude massive.
🚀 4. Et demain ?
Les attaques pilotées par IA ne feront que se perfectionner. Les deepfakes seront plus réalistes, les voix encore plus naturelles, les chatbots plus persuasifs. Mais en parallèle, les outils de détection progressent également, et la formation des utilisateurs reste l’arme la plus efficace.
La cybersécurité est avant tout une affaire d’humains informés et vigilants.
✅ Conclusion : Les attaques par IA ne sont pas de la science-fiction. Elles sont déjà là. Mais en combinant technologie, formation et procédures de vérification, il est possible de s’en protéger efficacement.
👉 Et vous, votre entreprise est-elle prête à faire face aux attaques pilotées par l’IA ?
Une attaque par homographie est une technique utilisée par les cybercriminels pour tromper l’utilisateur en exploitant la ressemblance visuelle entre certains caractères. Par exemple, la lettre “o” (lettre latine) peut être remplacée par le chiffre “0” (zéro), ou encore un “l” minuscule par un “I” majuscule.
Cette technique est particulièrement redoutable dans les attaques de phishing. Un pirate peut créer un faux site web avec une adresse très proche d’un site légitime, comme :
www.paypaI.com (avec un i majuscule à la place du l)
www.go0gle.com (avec un zéro à la place du o)
www.amɑzon.com (avec un ɑ grec au lieu du a)
Visuellement, la différence est presque imperceptible, mais le site appartient en réalité à l’attaquant.
Pourquoi est-ce dangereux ?
L’utilisateur pense se connecter à un site officiel (banque, messagerie, boutique en ligne…).
Il saisit ses identifiants, ses coordonnées bancaires ou d’autres informations sensibles.
Les données sont immédiatement récupérées par le cybercriminel.
En quelques secondes, vos comptes peuvent être compromis ou vos informations personnelles détournées.
Comment se protéger des attaques par homographie ?
1. Vérifier l’URL attentivement
Avant de saisir vos identifiants ou vos informations bancaires, assurez-vous que l’adresse du site est correcte. Un simple caractère différent peut tout changer.
2. Utiliser les favoris (bookmarks)
Ajoutez vos sites sensibles (banque, messagerie, services en ligne) à vos favoris et accédez-y uniquement par ce biais.
3. Vérifier le certificat HTTPS
Cliquez sur le cadenas dans la barre d’adresse pour vérifier le certificat SSL. Si le site est suspect, il peut afficher un certificat invalide ou générique.
4. Activer les protections du navigateur
Les navigateurs modernes (Chrome, Firefox, Edge…) disposent d’une protection contre les homographes. Assurez-vous qu’ils sont à jour.
5. Utiliser un gestionnaire de mots de passe
Un gestionnaire de mots de passe (comme Bitwarden, KeePass, 1Password) reconnaît automatiquement le vrai site. Si vous êtes sur un faux site, il ne remplira pas vos identifiants.
6. Activer l’authentification à deux facteurs (2FA)
Même si vos identifiants sont volés, la double authentification peut bloquer l’accès à vos comptes.
Conclusion
Les attaques par homographie jouent sur la confusion visuelle pour piéger les internautes. Elles sont difficiles à repérer, mais avec de bonnes pratiques – vigilance sur les URL, gestionnaire de mots de passe, double authentification – vous pouvez réduire considérablement les risques.
👉 Sur ProtegeTonWeb.fr, nous sensibilisons les particuliers et les entreprises aux menaces cyber. N’hésitez pas à nous contacter pour mettre en place des solutions de protection adaptées à votre activité.
Ces derniers jours, un pirate se faisant appeler Chucky_BF a mis en vente sur un forum du dark web un fichier baptisé « Global PayPal Credential Dump 2025 ». Ce fichier contiendrait 15,8 millions d’adresses e-mail et de mots de passe PayPal en clair, pour la modique somme de… 750 $.
De quoi inquiéter les utilisateurs de la célèbre plateforme de paiement. Mais qu’en est-il vraiment ?
🔍 PayPal piraté ou simple revente de données ?
PayPal a rapidement réagi et démenti toute nouvelle faille dans ses systèmes. Selon l’entreprise, ces informations proviendraient d’anciennes fuites ou d’attaques indirectes comme :
des campagnes de credential stuffing (réutilisation de mots de passe volés ailleurs),
ou des malwares voleurs d’informations (infostealers) installés à l’insu des victimes.
En clair : il ne s’agirait pas d’un piratage direct de PayPal, mais d’une revente de données collectées autrement.
❓ Comment savoir si vous êtes concerné ?
Même si PayPal affirme que ses serveurs n’ont pas été compromis, les risques sont réels pour les utilisateurs qui réutilisent leurs identifiants.
Voici comment vérifier si vous êtes potentiellement touché :
Testez votre adresse e-mail sur des sites spécialisés comme Have I Been Pwned
Vérifiez votre activité PayPal : connectez-vous à votre compte et surveillez vos historiques de connexion et transactions.
Cherchez des signes d’usurpation d’identité : mails étranges, alertes de connexion inhabituelles, comptes créés en votre nom.
🛡️ Que faire pour protéger votre compte ?
Peu importe si cette fuite est réelle, ancienne ou exagérée, les mesures de sécurité restent les mêmes :
1. Changez immédiatement votre mot de passe
Choisissez un mot de passe long, unique et complexe.
N’utilisez jamais le même mot de passe sur plusieurs sites. 👉 Astuce : utilisez un gestionnaire de mots de passe pour retenir et générer des identifiants solides.
2. Activez l’authentification à deux facteurs (2FA)
Avec la 2FA, même si vos identifiants sont volés, les pirates ne pourront pas se connecter sans votre second code de validation.
3. Surveillez vos comptes financiers
Vérifiez régulièrement vos transactions PayPal et bancaires.
Activez les notifications en temps réel pour repérer toute activité suspecte.
4. Sécurisez vos appareils
Mettez à jour vos systèmes et logiciels.
Installez un antivirus fiable pour détecter les malwares voleurs de données.
Soyez vigilant face aux mails de phishing qui cherchent à voler vos codes.
✅ Conclusion : prudence, mais pas panique
Cette annonce de 15,8 millions de comptes PayPal en vente sur le dark web ne signifie pas que PayPal a été directement piraté. Cependant, cela rappelle une vérité : la sécurité de vos comptes dépend autant de vos habitudes que des systèmes des entreprises.
👉 Le meilleur réflexe :
Un mot de passe unique,
La 2FA activée,
Une vigilance constante sur vos transactions.
Car au final, sur Internet, mieux vaut prévenir que (payer) guérir 💸.
🔐 Besoin d’un audit de sécurité pour votre entreprise ou vos comptes en ligne ? Contactez Protège Ton Web pour un accompagnement personnalisé en cybersécurité.
Chez Protège Ton Web, nous accompagnons régulièrement des entrepreneurs et indépendants victimes de cyberattaques. Pour montrer l’importance d’une cybersécurité adaptée, nous avons recueilli le témoignage d’Eugénie Leclerc, praticienne en hypnose, massage et énergétique, dont le site eugenieleclerc.com a été piraté. Elle partage avec nous son expérience, les difficultés rencontrées et ses conseils pour éviter de vivre une telle situation.
Bonjour Eugénie,
Merci encore pour la confiance que tu as accordé à “Protège Ton Web” pour la remise en état de ton site internet. Afin d’aider d’autres entrepreneurs à prendre conscience des enjeux de la cybersécurité, j’aimerai partager ton expérience et ton témoignage sous la forme d’une courte interview.
Peux-tu te présenter en quelques mots et présenter ton activité ?
Bonjour, Je suis Eugénie LECLERC, praticienne en hypnose, massage et énergétique. J’accompagne les gens à s’aligner avec eux même et le corps. Que ce soit pour apaiser une tension (mentale ou physique), intégrer un traumatisme, métamorphoser un blocage (émotionnel, croyances, etc.) ou encore épanouir sa grossesse. J’utilise plusieurs outils tels que l’hypnose le soin énergétique ou encore le massage ou le Do In, j’accompagne à reprendre les rennes de sa vie en reprenant goût à l’autonomie à son propre bien être quotidien.
Comment as-tu découvert que ton site avait été piraté et quelles ont été tes premières réactions ?
Un jour une personne qui me suit sur instagram me dit que mon site doit être piraté … Je vais sur mon site et cela me redirige directement vers un site porno … Je tente de me connecter à mon tableau de bord pour voir ce que je peux faire … impossible la page est bloquée, je ne peux rien faire …
Quelles conséquences ce piratage a-t-il eues sur ton activité au quotidien ?
Difficile à quantifier et à vraiment se rendre compte mais cela a duré plusieurs jours et potentiellement toutes les personnes qui ont été interessées par mes prestations à ce moment là se sont vues découragées pour continuer le chemin. Une personne m’a également téléphoné durant ce laps de temps pour prendre RDV en me disant “j’ai tenté d’aller sur votre site mais je n’y suis pas arrivé” et pour cause …
Qu’est-ce qui t’a poussé à faire appel à Protège Ton Web ?
Ne pouvant pas me connecter à mon tableau de bord je me suis bien rendu à l’évidence que mes limites informatiques étaient atteintes… Je commençais à avoir un bon référencement et j’avais imprimé mes cartes et fait toute ma com avec ce nom de site … je ne voulais pas tout changer. J’ai demandé de l’aide autour de moi et on m’a parlé de Protège Ton Web et de son professionnalisme et sa transmission. Je n’ai pas hésité longtemps
Comment décrirais-tu l’accompagnement reçu pendant la remise en sécurité de ton site ?
Je me souviens du premier appel, moi en panique, lui … très calme à me décrypter le langage informatique afin que je puisse comprendre ce qu’il se passait et ce qu’il fallait faire. Une bouffée d’espoir est venue dès les 2 premieres minutes de téléphone … Imaginez vous, vous arrivez dans un pays ou vous ne parlez pas la langue et vous avez perdu votre bagage (difficile à mimer cette situation) vous avez beau tout essayer vos interlocuteurs ne comprennent rien … Et là quelqu’un de nulle part sort et vous dit “ok tu as perdu tes bagages et tu ne parles pas la langue. Je vais te montrer comment faire et tu sauras faire le nécessaire pour retrouver tes bagages”
Qu’est-ce qui t’a le plus rassuré dans mon intervention ?
Alors en off : tu es une perle ! Maintenant je te la fait plus pro haha
Ce qui m’a le plus rassuré dans l’intervention de PTW c’est son professionnalisme et sa douceur. Il a clairement pris le temps de comprendre mes limites informatique et de langage et c’est mis à ma hauteur pour me faire comprendre les choses. Il a su m’expliquer facilement ce qu’il se passait et ce qu’il fallait faire et il a tout mis en œuvre afin que je retrouve mon site rapidement et dans son entièreté 🙂
Depuis cette expérience, as-tu changé ta vision de la cybersécurité pour ton activité en ligne ?
Avant, je me disais je ne suis pas un grand groupe, personne ne va vouloir pirater mon compte … Erreur … J’ai clairement changé mon regard et même si je deteste ça … je me méfie de ce qu’il se passe sur le web et je m’en protège (protection plus plus de mon site)
Quel conseil donnerais-tu à d’autres entrepreneurs pour éviter de subir la même situation ?
1/ Ne faites pas seul … c’est tellement compliqué par moment, le piratage de mon site avait piraté chaque page, chaque image, chaque texte c’était d’une profondeur incroyable (demandez à PTW, il explique mieux que moi haha) Créer son site, le modifier c’est assez facile quand on s’y met bien mais la protection avec la vitesse d’avancée de la technologie et des pirates …
2/ Protéger vos données, vos sites, vos réseaux … Mon site est informatif, mes réseaux sont là pour donner des infos et transmettre des tips… C’est pour du beau mais malheureusement dans le vaste océan du web, il n’y a pas que du beau. Protégez-vous.
3/ Faites appel à PTW pour 4 points (parce que plus, ça ferait trop long) : efficacité, professionnalisme, douceur, pérennité
Recommanderais-tu Protège Ton Web à d’autres professionnels, et si oui, pourquoi ?
Je recommande fois mille PTW, je ne me suis jamais sentie autant accompagnée et comprise. Tout est clair quand on partage, mon site se porte à merveilles et je n’ai plus peur qu’il soit hacké
Une dernière anecdote à raconter ?
Bon bah … j’ai protégé mon site et je n’ai pas modifié ma croyance profonde “je ne suis pas un grand groupe, personne ne voudra me hacker”. Et je n’ai pas protégé le reste … Du coup j’ai été piraté sur les réseaux … Une fois encore j’ai fait appel à PTW en urgence … On a lutté quelques heures pour retrouver mes accès puis quelques jours pour tout remettre au propre … Bon deux fois ça suffit … J’ai compris .. J’ai modifié ma croyance et j’ai sécurisé mes données … Et je vais me tenir informé de ce côté là pour être toujours sure d’être au mieux en sécurité.
✅ Ce témoignage montre à quel point la cybersécurité ne concerne pas que les grandes entreprises. Un site d’indépendant peut lui aussi être une cible. 👉 Si vous êtes entrepreneur, pensez à protéger votre activité en ligne avant d’être confronté à une attaque.
Aujourd’hui, WordPress et Joomla représentent à eux seuls plus de 60 % des CMS utilisés dans le monde. Leur popularité en fait des cibles privilégiées pour les cybercriminels. Failles de sécurité, plugins malveillants, mots de passe faibles… les attaques sont nombreuses, mais elles ne sont pas une fatalité.
Voici un tour d’horizon des risques concrets liés à ces CMS, et comment protéger efficacement votre site.
🎯 Cas concrets d’attaques sur WordPress et Joomla
1. Un plugin WordPress piraté : exemple de “Display Widgets”
En 2017, le plugin “Display Widgets” (plus de 200 000 installations) a été racheté par un développeur malveillant. Il y a injecté un backdoor pour publier du spam sur les sites utilisant ce plugin.
➡️ Conséquence : De nombreux sites se sont retrouvés à afficher des contenus illégitimes, parfois sans que le propriétaire ne s’en rende compte.
2. Joomla : faille SQLi dans le composant com_fields (2018)
Cette vulnérabilité permettait à un attaquant non authentifié d’injecter des requêtes SQL pour extraire les comptes utilisateurs.
➡️ Conséquence : Si votre compte admin n’est pas protégé, les hackers peuvent en prendre le contrôle.
3. WordPress mal configuré : accès libre au fichier wp-config.php
Sur un serveur mal sécurisé, ce fichier peut être accessible publiquement. Il contient vos identifiants de base de données.
➡️ Conséquence : Une compromission totale de votre site et de sa base de données.
🔐 Comment bien sécuriser son site WordPress ou Joomla
Voici les bonnes pratiques essentielles à appliquer :
✅ 1. Gardez votre CMS, vos thèmes et vos plugins à jour
C’est la base absolue. Les mises à jour corrigent des failles souvent exploitées par des bots ou des scripts automatisés.
Activez les mises à jour automatiques sur WordPress pour les plugins critiques.
Sur Joomla, utilisez une extension de surveillance des mises à jour (comme Akeeba CMS Update Notifier).
✅ 2. Supprimez tout ce qui est inutile
Chaque plugin ou thème inactif est une porte d’entrée potentielle.
Supprimez les extensions inutilisées.
Ne gardez que les thèmes/plug-ins de sources officielles (WordPress.org, Joomla Extensions Directory).
✅ 3. Protégez vos fichiers critiques
Sur WordPress : bloquez l’accès à wp-config.php, .htaccess, xmlrpc.php si vous ne l’utilisez pas.
Sur Joomla : limitez l’accès à configuration.php.
Exemple de code à ajouter dans .htaccess :
.htaccess
<Files wp-config.php> Order Allow,Deny Deny from all </Files>
✅ 4. Utilisez un pare-feu applicatif (WAF)
Un Web Application Firewall permet de bloquer les attaques avant même qu’elles n’atteignent votre CMS.
Exemple : Imunify360, que nous avons installé récemment sur tous les sites hébergés chez nous, analyse et bloque les scripts malveillants en temps réel.
Sinon, des plugins comme Wordfence (WordPress) ou RSFirewall (Joomla) sont de bons compléments.
✅ 5. Activez l’authentification à deux facteurs (2FA)
Un mot de passe fort, c’est bien. Le 2FA, c’est mieux.
WordPress : Plugin “WP 2FA”, “Google Authenticator”, ou via une solution d’hébergement sécurisée.
Joomla : Activez la double authentification dans les paramètres utilisateurs.
✅ 6. Sauvegardez régulièrement… et testez vos sauvegardes
Utilisez des extensions comme :
UpdraftPlus (WordPress) ou Akeeba Backup (Joomla) pour automatiser vos sauvegardes.
Pensez à stocker vos backups en externe (cloud, FTP, NAS) et testez les restaurations de temps en temps.
✅ 7. Analysez régulièrement votre site
Des scanners peuvent détecter des fichiers infectés ou des comportements suspects :
WordPress : MalCare, Wordfence, Sucuri Scanner
Joomla : MyJoomla, RSFirewall
👉 Sur nos serveurs, Imunify360 scanne en temps réel tous les fichiers. Dès qu’un fichier suspect est détecté, il est automatiquement mis en quarantaine.
🧠 Conclusion
Un site WordPress ou Joomla bien sécurisé, ce n’est pas qu’une affaire de plugin. C’est un ensemble de bonnes pratiques, une vigilance continue, et le recours à des solutions de protection professionnelles.
Si vous avez un doute sur l’état de sécurité de votre site, nous pouvons effectuer un audit rapide et gratuit pour vérifier qu’aucune porte d’entrée n’est laissée ouverte.
En 2025, les vols de comptes et les piratages sont plus fréquents que jamais. Un mot de passe, même complexe, ne suffit plus à protéger vos informations. La solution ? Activer l’authentification à deux facteurs (2FA) !
Le principe est simple : même si un pirate obtient votre mot de passe, il lui faudra un code unique ou un appareil physique pour accéder à votre compte.
📲 Utiliser Google Authenticator
Google Authenticator est une application gratuite (Android & iOS) qui génère des codes temporaires à 6 chiffres pour sécuriser vos comptes.
1. Installer Google Authenticator
Android : téléchargez depuis le Google Play Store.
iPhone/iPad : téléchargez depuis l’App Store.
2. Ajouter un compte
Lors de l’activation du 2FA sur un service (Instagram, Facebook, Gmail…), choisissez la méthode “Application d’authentification”. Vous obtiendrez un QR code à scanner.
Ouvrez Google Authenticator.
Appuyez sur + (Ajouter un compte).
Sélectionnez Scanner un code QR.
Scannez le QR code affiché par le service.
Le compte apparaît dans l’application avec un code à 6 chiffres qui change toutes les 30 secondes.
💡 Astuce : Google Authenticator fonctionne même hors connexion.
🔑 Utiliser une clé de sécurité physique (YubiKey & similaires)
Pour un niveau de sécurité maximal, vous pouvez utiliser une clé physique comme YubiKey, Feitian, SoloKey… Ces clés fonctionnent en USB, NFC ou Lightning, et doivent être branchées ou approchées du téléphone pour valider la connexion.
1. Avantages d’une clé physique
Protection contre le phishing : même si vous saisissez votre mot de passe sur un faux site, la clé ne validera pas la connexion.
Aucune batterie nécessaire.
Compatible avec Google, Facebook, Microsoft, GitHub, Dropbox et bien d’autres.
Fonctionne sur PC, Mac, Android, iPhone.
2. Comment configurer une clé YubiKey
Achetez une clé compatible (ex : YubiKey 5 NFC).
Connectez-vous à votre service (Google, Facebook, etc.).
Allez dans Sécurité → Méthodes d’authentification → Ajouter une clé de sécurité.
Branchez la clé (USB) ou approchez-la (NFC) lorsqu’on vous le demande.
Nommez la clé (ex : “Clé perso”) et enregistrez.
💡 Astuce : il est conseillé d’avoir au moins 2 clés (une principale, une de secours) pour éviter d’être bloqué en cas de perte.
📱 Activer le 2FA sur Instagram
Ouvrez Instagram et connectez-vous.
Allez dans Profil → Menu ≡ → Paramètres et confidentialité.
Accédez à Centre de gestion des comptes → Mot de passe et sécurité.
Cliquez sur Authentification à deux facteurs.
Choisissez Application d’authentification (ou clé physique si compatible).
Scannez le QR code dans Google Authenticator.
Entrez le code généré pour valider.
📘 Activer le 2FA sur Facebook
Connectez-vous sur Facebook (appli ou navigateur).
Allez dans Paramètres et confidentialité → Paramètres.
Ouvrez Sécurité et connexion.
Cliquez sur Utiliser l’authentification à deux facteurs.
Choisissez Application d’authentification ou Clé de sécurité.
Suivez les instructions pour lier votre application ou votre clé physique.
Dans Connexion à Google, ouvrez Validation en deux étapes.
Sélectionnez Commencer.
Choisissez Application d’authentification ou Clé de sécurité.
Suivez les instructions pour scanner le QR code ou enregistrer la clé.
🛡️ Bonnes pratiques avec le 2FA
Privilégiez Google Authenticator ou une clé physique plutôt que les SMS.
Sauvegardez vos codes de secours dans un gestionnaire de mots de passe sécurisé.
Activez le 2FA sur tous vos comptes sensibles (réseaux sociaux, mails, banque, e-commerce).
Gardez une clé physique de secours en cas de perte.
Évitez de vous connecter depuis des Wi-Fi publics non sécurisés.
✅ Conclusion
L’authentification à deux facteurs, qu’elle soit via application mobile ou clé physique, est l’une des protections les plus efficaces contre le piratage. Prenez quelques minutes aujourd’hui pour sécuriser vos comptes : c’est un petit geste pour éviter de gros ennuis.
💬 Vous voulez sécuriser tous vos accès en ligne ou former vos équipes à la cybersécurité ? Contactez Protège Ton Web pour un audit sur mesure.
Attention au piège : Saurez-vous repérer ce faux mail de phishing ?
Chaque jour, des milliers d’e-mails frauduleux sont envoyés dans le but de piéger les internautes. Ces messages, appelés phishing (ou hameçonnage), imitent des communications officielles pour vous inciter à cliquer sur un lien malveillant ou à divulguer vos informations personnelles.
Pour sensibiliser à ces attaques sournoises, nous vous proposons un jeu de détection : 👉 Un faux mail piégé vous attend ci-dessous. Votre mission ? Repérer toutes les erreurs qu’un hacker aurait glissées pour vous tromper.
Prenez quelques instants pour analyser le message comme si vous l’aviez reçu dans votre boîte mail. Serez-vous capable de repérer tous les signaux d’alerte ?
Expéditeur :service-client@creditmutuel.info Objet : ⚠️ Problème de sécurité sur votre compte – Action requise immédiatement
Bonjour,
Suite à une activité inhabituelle, nous avons temporairement suspendu l’accés à votre compte en ligne. Pour évité la suppression de votre compte, veuillez vous reconnecter immédiatement via le lien ci-dessous :
Si vous ne confirmer pas vos information sous 24 heures, votre compte sera définitivement supprimé.
Merci de votre compréhension,
Le service client
Ceci est un message automatique, merci de ne pas y répondre.
Erreur N°1
L’adresse de l’expéditeur semble louche non ?
Erreur N°2
Le lien joint dans le mail pour se connecter à son compte client est suspect, si vous passez votre curseur dessus (SANS CLIQUER !) vous devriez voir apparaitre une adresse web très très louche !
Erreur N°3
Les hackers utilisent souvent un ton très alarmiste dans leurs mails de phishing et jouent ainsi sur la crédulité et la faiblesse humaine !
Erreur N°4
Quand vous recevez un mail de votre banque, en général ce mail est personnalisé, il comporte au moins votre nom.
Erreur N°5
Le lien suspect, invite à l’action immédiate
Erreur N°6
Ce n’est pas parce qu’il y a le logo officiel de la banque que ce mail est légitime !
Alors ? Combien de bonnes réponses ? N’hésitez pas à partager vos résultats dans les commentaires !
En résumé : soyez plus malin que les hackers !
Les tentatives de phishing sont de plus en plus fréquentes, et souvent bien camouflées. Mais avec un œil averti, vous pouvez facilement éviter le piège.
Gardez toujours ces réflexes en tête :
Vérifiez l’expéditeur et le lien avant de cliquer.
Ne cédez jamais à la panique ou à l’urgence.
Méfiez-vous des fautes, des demandes inhabituelles et des messages impersonnels.
En cas de doute, contactez directement l’organisme concerné via son site officiel.
👉 Partagez ce test autour de vous pour sensibiliser vos collègues, vos proches ou vos clients. Et si vous souhaitez aller plus loin, consultez nos autres articles ou contactez-nous pour une formation anti-phishing personnalisée.