On parle souvent de phishing, de ransomwares ou de mots de passe trop faibles. Mais une autre menace grandit silencieusement : celle des API internes et des microservices mal protégés. Dans les grandes entreprises, ce sujet est déjà surveillé de près. En revanche, dans les TPE/PME, les API sont de plus en plus utilisées… sans que leur sécurité soit toujours assurée.
Et pourtant, une seule faille dans une API interne peut ouvrir la porte à une fuite de données, à un contournement d’authentification, ou même à un accès complet au système d’information.
Qu’est-ce qu’une API interne ?
Une API (Application Programming Interface) permet à deux applications ou services de communiquer entre eux. Par exemple :
Un logiciel de facturation qui interroge votre CRM pour récupérer les coordonnées d’un client.
Un site web qui se connecte à une base de données pour afficher les produits en stock.
Une application mobile qui discute avec un serveur interne pour gérer les commandes.
Ces échanges se font souvent via le réseau local ou Internet, de manière automatisée. Et c’est justement là que les choses se compliquent : si l’API n’est pas protégée, elle devient une porte d’entrée directe dans votre système.
Pourquoi les TPE/PME sont particulièrement exposées
Contrairement aux grandes entreprises, les petites structures :
n’ont pas toujours une cartographie précise de leurs flux internes,
réutilisent souvent des modules ou scripts open-source sans vérifier leur sécurité,
et ne testent pas leurs API comme elles testeraient un site web public.
Résultat : des endpoints oubliés, des accès non authentifiés, des API de test laissées en ligne… et autant d’opportunités pour un attaquant de mettre le pied dans la porte.
💡 Exemple réel : un pentest sur une PME industrielle a révélé qu’une API utilisée pour la supervision interne permettait d’accéder à toutes les commandes machines… sans authentification. Un simple appel HTTP suffisait à piloter le système.
Les risques concrets liés aux API internes
Voici quelques scénarios classiques qu’on retrouve lors d’audits :
Absence d’authentification ou mauvaise gestion des jetons. → Une API accessible à tous les postes internes (voire depuis Internet) sans contrôle d’accès.
Endpoints oubliés ou versions obsolètes. → Des routes d’API de test encore actives avec des fonctions d’administration.
Fuite d’informations sensibles. → L’API renvoie des messages d’erreur détaillés ou des logs internes contenant des credentials.
Abus de logique métier. → L’API ne vérifie pas que l’utilisateur a bien les droits pour l’action demandée.
Manque de journalisation. → Aucune trace en cas d’abus ou d’exploitation d’une faille.
Les bonnes pratiques à mettre en place
Voici quelques conseils simples mais efficaces pour renforcer la sécurité de vos API internes :
Faire l’inventaire des API existantes. Listez toutes les API et endpoints exposés, même ceux qui ne sont accessibles qu’en interne.
Authentifier toutes les communications. Utilisez des tokens d’accès (JWT, OAuth2) ou une authentification par certificat.
Limiter les accès réseau. Filtrez les IP autorisées via un pare-feu ou un proxy inverse, et évitez l’exposition inutile.
Contrôler les autorisations. Vérifiez que chaque endpoint respecte le principe du moindre privilège.
Chiffrer les échanges. Même en interne, utilisez HTTPS/TLS pour éviter l’écoute de trafic.
Surveiller et journaliser. Centralisez les logs, et configurez des alertes en cas d’accès anormal.
Tester régulièrement. Intégrez un pentest API à vos audits de sécurité, ou utilisez des outils de scan adaptés.
Et demain ?
Les API vont continuer à se multiplier, surtout avec la montée du cloud et de l’IA. Ce qui hier était une simple interface technique devient aujourd’hui une surface d’attaque à part entière.
Les TPE/PME doivent désormais considérer leurs API internes comme des actifs critiques, à sécuriser au même titre qu’un site web ou un serveur exposé sur Internet.
Conclusion
Les attaques évoluent, et la frontière entre “interne” et “externe” disparaît peu à peu. Protéger vos API internes, c’est éviter qu’un simple maillon faible devienne la porte d’entrée d’un incident majeur.
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Windows 10, lancé en juillet 2015, a accompagné pendant près d’une décennie des millions d’ordinateurs. Mais comme tout système, il arrive à maturité, et Microsoft a fixé une date de fin de support. A partir du 14 octobre 2025, Windows 10 ne recevra plus les mises à jour de sécurité, les correctifs de bugs, ni l’assistance technique officielle. Microsoft+2Microsoft Support+2
Dans cet article, vous apprendrez :
Ce que signifie cette fin de support
Les risques encourus pour les utilisateurs
Comment vérifier si un PC est compatible avec Windows 11
Que faire si un PC n’est pas compatible : les alternatives
1. Que signifie “fin de support” pour Windows 10 ?
Quand un éditeur annonce la fin du support d’un système d’exploitation, cela englobe plusieurs dimension importantes :
Plus de mises à jour de sécurité : les nouvelles vulnérabilités découvertes ne seront plus corrigées.
Plus de correctifs de bugs ni de patchs de stabilité.
Plus de support technique officiel (hotline, dépannage par Microsoft).
Pas de nouvelles fonctionnalités ou améliorations futures.
Potentiellement, les éditeurs tiers (applications, antivirus, pilotes) cesseront progressivement le support sur Windows 10.
Concrètement : votre PC fonctionnera encore, mais il sera de plus en plus vulnérable à mesure que le temps passe et que les menaces évoluent.
Le Centre gouvernemental de surveillance et d’alerte (CERT-FR) rappelle qu’après le 14 octobre 2025, les nouvelles vulnérabilités identifiées sur Windows 10 ne seront pas corrigées pour ce système. cert.ssi.gouv.fr
2. Les risques à continuer d’utiliser Windows 10 après la date de fin
Utiliser Windows 10 sans support expose à plusieurs risques critiques :
a) Risques de sécurité majeurs
Sans correctifs, les failles récemment découvertes (zero-days, vulnérabilités dans les librairies système, etc.) deviennent des portes ouvertes pour les cyberattaquants. On peut souffrir de :
Malwares et ransomwares exploitant des failles non patchées
Piratage, exfiltration de données personnelles ou sensibles
Privileges escalation (élever les droits d’un utilisateur malveillant)
Exploits ciblés sur les versions non maintenues
b) Compatibilité logicielle décroissante
Les éditeurs de logiciels et pilotes vont petit à petit arrêter de tester ou supporter leur logiciel sur Windows 10. Les nouvelles versions peuvent ne plus fonctionner correctement, voire cesser de s’installer. Les pilotes matériels (cartes graphiques, cartes réseau, etc.) pourraient ne plus recevoir de mises à jour pour Windows 10.
c) Dégradation de la stabilité et performance
Les bugs non corrigés peuvent s’accumuler, entraîner des instabilités, des fuites mémoire ou des crashs. L’absence de correctifs peut aussi rendre le système plus fragile face aux attaques ou aux conflits logiciels.
d) Perte de compatibilité avec d’autres services Microsoft
Par exemple, Microsoft prévoit également que certaines applications comme Microsoft 365 ne seront plus officiellement supportées sous Windows 10 après la date de fin (elles “continueront de fonctionner”, mais sans garantie de compatibilité) The Verge
3. Comment savoir si un PC est compatible avec Windows 11 ?
Ouvrez-la, et utilisez l’option “Check now” pour voir si votre PC est éligible à Windows 11.
L’outil indique les critères qui passent ou échouent, par exemple le TPM, le processeur, la mémoire, le démarrage sécurisé, etc. Microsoft Support+2tdxtech.com+2
Si l’outil indique que votre PC n’est pas compatible, il affiche quelles caractéristiques posent problème (ex. “TPM non détecté”, “processeur trop ancien”, “absence de Secure Boot”, etc.).
b) Alternatives / outils tiers
Si PC Health Check ne fonctionne pas ou vous souhaitez une autre vue :
WhyNotWin11 : outil open source qui affiche clairement les critères (CPU, TPM, Secure Boot, RAM, stockage, etc.) MiniTool+2Windows 11 Forum+2
Win11SysCheck : outil léger en ligne de commande qui indique les raisons d’incompatibilité. TECHCOMMUNITY.MICROSOFT.COM+1
Pour les environnements professionnels / entreprises : Microsoft Endpoint Manager (Intune) ou les outils d’évaluation de compatibilité (Windows Assessment and Deployment Kit, ADK) permettent de scanner plusieurs machines à la fois. tdxtech.com
Critères importants à vérifier Voici quelques-uns des paramètres matériels que Windows 11 exige ou recommande :
Composant
Critère requis pour Windows 11
Processeur (CPU)
1 gigahertz (GHz) ou plus, 2 cœurs minimum dans un processeur 64 bits compatible
TPM (Trusted Platform Module)
Module TPM version 2.0 (ou équivalent)
Démarrage sécurisé (Secure Boot)
Doit être activé
RAM
4 Go ou plus
Stockage
64 Go ou plus (avec marge pour le système)
Carte graphique
Compatible avec DirectX 12 / WDDM 2.x
Firmware
UEFI (pas BIOS hérité)
Résolution d’écran
720p minimum, écran de plus de 9″ en diagonale, support de 8 bits par canal
Si votre machine échoue sur un ou plusieurs de ces critères, l’outil de compatibilité vous l’indiquera.
4. Que faire si un PC n’est pas compatible avec Windows 11 ?
Si votre ordinateur ne respecte pas les critères de Windows 11, vous avez plusieurs options :
4.1 Profiter de la période de transition via ESU (Extended Security Updates)
Microsoft propose un programme ESU pour étendre la période de mises à jour de sécurité critiques. Certaines conditions s’appliquent :
L’adhésion au programme ESU peut être gratuite pour les utilisateurs dans l’Espace Économique Européen (EEE) sous certaines conditions (compte Microsoft, etc.). Microsoft Support+3Le Monde.fr+3NordVPN+3
Ce programme ne fournit que des correctifs de sécurité critiques — aucun nouveau bogue, améliorations ou support technique complet.
L’ESU peut constituer une solution temporaire, permettant de gagner du temps pour planifier une migration.
4.2 Migrer vers un nouveau PC / matériel compatible
Si votre machine est trop ancienne pour être adaptée à Windows 11 (ex : CPU très ancien, absence de TPM, etc.), la meilleure solution est souvent de remplacer le matériel par un PC moderne compatible Windows 11.
4.3 Installer un système d’exploitation alternatif
Si vous ne pouvez pas (ou ne voulez pas) migrer vers Windows 11, d’autres OS peuvent donner une seconde vie à l’ordinateur :
Linux : distributions comme Ubuntu, Linux Mint, Fedora, Debian, etc. Ces OS sont souvent plus légers, bien maintenus, et peuvent fonctionner sur du matériel modeste.
ChromeOS Flex : version allégée de ChromeOS, adaptée pour transformer des PC plus anciens en systèmes simples et rapides (basés sur navigateur). Certains articles français recommandent ChromeOS Flex pour les machines non compatibles Windows 11. francoischarron.com+2itjustgood.com+2
D’autres distributions spécialisées (ex : Zorin OS, elementary OS) se veulent “amicales” pour les utilisateurs provenant de Windows.
Ces alternatives permettent souvent de conserver l’ordinateur plus longtemps, sans avoir à subir les risques liés à l’absence de support.
5. Plan de migration conseillé
Pour une transition sûre et progressive, voici une feuille de route suggérée :
Audit de vos PC : vérifiez la compatibilité de chaque machine via PC Health Check, WhyNotWin11 ou Win11SysCheck.
Catégorisation :
PC compatibles → migrer vers Windows 11
PC non compatibles mais encore corrects → envisager ESU ou alternative (Linux, ChromeOS Flex)
PC trop anciens ou obsolètes → remplacement ou reconditionné
Sauvegarde complète : avant toute migration, sauvegardez vos données, paramètres, applications essentielles.
Test de migration : sur un PC pilote, tester la transition vers Windows 11 ou l’alternative choisie, vérifier compatibilité des applications, des périphériques, etc.
Déploiement progressif : migrer par lot selon les priorités, en prévoyant le support utilisateur.
Formation / accompagnement : sensibiliser les utilisateurs aux changements (interface, nouveaux usages, etc.).
Surveillance : après migration, surveiller les incidents, incompatibilités logicielles, retours utilisateurs.
Conclusion
La fin du support de Windows 10 marque un tournant majeur dans l’écosystème Microsoft. Maintenant qu’elle est effective (depuis le 14 octobre 2025) Tom’s Hardware+4Microsoft+4Microsoft Support+4, il est urgent pour les utilisateurs et les responsables informatiques de prévoir la transition vers un OS supporté, soit Windows 11, soit une alternative viable.
Pour les PC encore compatibles, l’upgrade vers Windows 11 est la voie la plus simple à condition que le matériel réponde aux exigences. Pour les machines trop anciennes, le recours à l’ESU (temporairement), au remplacement matériel, ou à une migration vers un système Linux / ChromeOS Flex peut être envisagé.
Une nouvelle vulnérabilité critique touche OpenSSH, l’un des piliers de la sécurité des serveurs Linux et BSD. Référencée CVE-2025-43832, cette faille permettrait à un attaquant distant d’exécuter du code arbitraire sur un serveur non corrigé. Autrement dit : un accès total, sans mot de passe, à votre machine. Oui, rien que ça.
Si vous gérez un serveur Linux (ou un NAS, un Raspberry Pi, voire un pare-feu OpenBSD), vous êtes probablement concerné. Dans cet article, on fait le point sur ce que contient cette faille, comment la corriger rapidement et comment renforcer durablement la sécurité de vos accès SSH.
⚠️ Ce qu’il faut savoir sur la faille CVE-2025-43832
Découverte début octobre 2025, CVE-2025-43832 affecte les versions OpenSSH 10.x antérieures à 10.1. Le problème se situe dans la gestion mémoire du service sshd : un buffer overflow (dépassement de mémoire tampon) peut être déclenché par une requête SSH spécialement conçue. En clair, un attaquant non authentifié peut provoquer une corruption mémoire et prendre le contrôle du processus SSHD.
Les premières analyses (CWE-120 – Buffer Copy without Checking Size of Input) estiment la gravité à 9,8/10 sur l’échelle CVSS. Pour un service exposé sur Internet par défaut, c’est une alerte rouge.
En résumé :
Versions vulnérables : OpenSSH < 10.1
Type : exécution de code arbitraire à distance
Niveau de gravité : critique
Vecteur : non authentifié (avant login SSH)
Impact : prise de contrôle du processus sshd
🎯 Pourquoi cette faille est si dangereuse
OpenSSH, c’est la porte d’entrée de la quasi-totalité des serveurs Linux dans le monde. Une faille sur ce composant, c’est un peu comme si on découvrait une clé universelle capable d’ouvrir toutes les serrures d’un immeuble.
En cas d’exploitation réussie, un attaquant pourrait :
exécuter du code arbitraire avec les privilèges du service SSH,
installer une porte dérobée persistante,
voler des identifiants ou injecter des commandes dans la session root,
désactiver les protections (firewall, auditd, fail2ban, etc.),
et dans certains cas, prendre le contrôle total du serveur.
🛠️ Comment corriger la faille CVE-2025-43832
✅ 1. Mettre à jour OpenSSH immédiatement
La version OpenSSH 10.1 corrige officiellement la vulnérabilité. La mise à jour doit être appliquée dès que possible, via le gestionnaire de paquets de votre distribution.
💡 Astuce : si ta distribution n’a pas encore publié le correctif, surveille les backports ou compile OpenSSH 10.1 depuis les sources officielles (https://www.openssh.com).
⚙️ 2. Si tu ne peux pas patcher tout de suite…
Si tu es dans un environnement de production où la mise à jour immédiate est compliquée, applique au minimum ces mesures d’atténuation temporaires :
🔒 Restreins l’accès SSH : autorise uniquement les IP internes ou connues via iptables / ufw / firewalld. Exemple :
sudo ufw allow from 192.168.0.0/24 to any port 22 sudo ufw deny 22/tcp
🔐 Désactive les fonctions inutiles : coupe le tunneling, le X11 forwarding ou le agent forwarding si tu ne t’en sers pas. Dans /etc/ssh/sshd_config :
AllowTcpForwarding no X11Forwarding no PermitRootLogin no
🕵️♂️ Surveille les logs d’authentification :
sudo tail -f /var/log/auth.log
Regarde les erreurs suspectes du type “buffer overflow”, “connection reset” ou des IP inconnues.
🧩 Bonnes pratiques SSH à (re)mettre en place
Même corrigée, cette faille rappelle l’importance de durcir les accès SSH. Voici les recommandations que j’applique systématiquement sur mes audits de sécurité et que tu devrais aussi adopter :
Bonnes pratiques
Description
Désactiver l’accès root
Utilise un utilisateur dédié avec sudo plutôt que root en SSH.
Authentification par clé
Désactive complètement les mots de passe (PasswordAuthentication no).
Changer le port SSH
Pas une protection absolue, mais utile contre les scans massifs.
Limiter les utilisateurs autorisés
Dans sshd_config : AllowUsers admin@192.168.0.*.
Bloquer les tentatives répétées
Active fail2ban ou crowdsec avec une règle spécifique SSH.
Surveiller les connexions
Installe un outil comme logwatch, lynis, ou osquery pour analyser les connexions SSH.
Segmenter le réseau
Ne jamais exposer un serveur critique directement sur Internet. Passe par un bastion ou VPN.
🧰 Exemple de configuration sécurisée (sshd_config)
Port 2222 Protocol 2 PermitRootLogin no PasswordAuthentication no ChallengeResponseAuthentication no UsePAM yes AllowUsers admin AllowTcpForwarding no X11Forwarding no ClientAliveInterval 300 ClientAliveCountMax 2 LoginGraceTime 30
Cette configuration simple élimine déjà 90 % des attaques de script kiddies.
🧾 Vérifier la version d’OpenSSH installée
Tu peux savoir si ton serveur est vulnérable avec :
ssh -V
Si la version affichée est inférieure à 10.1, ton système est exposé. Un scan rapide via nmap ou shodan.io peut aussi révéler les serveurs vulnérables.
💬 Pour aller plus loin : renforcer la supervision
Surveille tes services SSH avec un outil comme :
Wazuh ou TheHive pour les alertes de sécurité,
Grafana + Prometheus pour les métriques d’activité,
ou EveBox si tu utilises déjà Suricata dans ton réseau (idéal pour corréler les attaques SSH).
La détection précoce d’un comportement anormal (connexion brute-force, erreurs de protocole, crash du service SSHD) permet souvent de repérer une exploitation avant qu’elle ne fasse des dégâts.
🔚 Conclusion
Cette vulnérabilité CVE-2025-43832 est un rappel brutal : même les outils les plus fiables peuvent contenir des failles critiques. Si ton serveur tourne encore avec une version antérieure à OpenSSH 10.1, mets à jour dès maintenant. Ne te contente pas d’un patch ponctuel : profite-en pour auditer tes configurations SSH, limiter les accès et renforcer ta supervision.
Les attaquants scannent déjà massivement Internet à la recherche de serveurs vulnérables. Agis avant qu’ils ne trouvent le tien.
👉 En résumé :
🔥 Faille critique (CVE-2025-43832) sur OpenSSH < 10.1
💀 Risque : exécution de code à distance
🧩 Solution : mise à jour vers OpenSSH 10.1
🛡️ Bonus : durcir la conf SSH, filtrer les accès, surveiller les logs